Suite aux nombreuses questions angoissées de voyageurs désirant venir au Sri Lanka mais perplexes face à la situation traversée par le pays actuellement, voici un point sur la situation locale pour vous permettre de prendre une décision éclairée concernant vos futures vacances au Sri Lanka.

Le Sri Lanka traverse actuellement une crise économique importante, avec une perte grandissante de la valeur de sa monnaie locale (LKR, roupie Sri Lankaise) et une inflation provoquant une augmentation du coût de la vie et des pénuries de biens essentiels sur tout le territoire.

Cette crise économique, bien qu’aggravée par la pandémie de Covid-19, a des racines plus anciennes, le Sri Lanka s’étant lourdement endetté depuis de nombreuses années, en particulier auprès de la Chine, pour la construction de méga-infrastructures (par exemple l’aéroport de Mattala, le port d’Hambantota, etc.), qui, qualifiées par certains « d’éléphants blancs », n’ont pas tenu leurs promesses de retours sur investissements.

Une partie de la population manifeste depuis début Avril 2022 pour la démission du gouvernement, dans différentes villes du Sri Lanka, le site permanent et principal de la manifestation étant situé sous les fenêtres du bureau du Président Gotabaya Rajapakse, et baptisé par les manifestants « Gotagogama », c’est-à-dire « Gota, go home ».

Le frère du président, Mahinda Rajapakse, ancien président de 2005 à 2015, nommé premier Ministre après la victoire de son frère à l’élection présidentielle de 2020, a démissionné de ses fonctions le 9 Mai 2022. 

Des coupures d’électricité, des pénuries d’essence, de gaz, et de certains types de biens et de nourriture sont à déplorer sur tout le territoire.

Dès lors, la question que beaucoup de voyageurs se posent est de savoir s’il faut qu’ils maintiennent leur voyage prévu de longue date au Sri Lanka, ou s’il faut l’annuler ou le reporter, au risque de perdre une partie ou la totalité des fonds qu’ils ont avancés pour ce voyage.

Il n’y a pas de réponse simple à cette question, et c’est à chaque voyageur de prendre ses décisions en fonction de sa situation personnelle.

Néanmoins, il me semble judicieux de donner un peu plus d’éclairage sur les problèmes vécus sur place.

Je précise que je suis venue une première fois au Sri Lanka juste après le tsunami de 2004 comme travailleur humanitaire, et que je vis à Batticaloa (côte Est) depuis 2009, et ai donc été témoin de l’évolution du pays depuis la fin de la guerre, et de la façon dont sa population a traversé plusieurs crises importantes depuis le tsunami.

Concernant les pénuries :

Essence et diesel:

L’essence et le diesel sont selon les jours, disponibles ou non, les prix ont beaucoup augmenté depuis la dévaluation de la roupie Sri Lankaise. Du coup, des queues qui peuvent s’étendre sur des km à certains endroits se forment aux abords des stations essence, la capitale Colombo étant particulièrement affectée par cette situation. Il n’est pas rare d’entendre des personnes relater qu’elles ont fait plusieurs heures de queue pour obtenir de l’essence. Cette attente se fait généralement dans le calme et une relative discipline, avec la présence de la police locale dans les stations qui ont du carburant.

Des groupes d’entraide se mettent en place pour s’échanger les infos sur les disponibilités, comme celui-ci  (https://www.facebook.com/groups/1403701063438926) appelé « Petrol, Diesel and Gas Availability »  sur Facebook.

Gaz:

L’approvisionnement en gaz est inconsistant et insuffisant, et la population fait de longues queues actuellement pour pouvoir acheter du gaz dans la rue.

Ceci handicape les familles qui, privées de gaz, rivalisent d’ingéniosité pour faire la cuisine, se remettent à cuisiner au feu de bois, réduisent le nombre de currys cuisinés, font cuire les œufs dans la rizeuse, etc,… tandis que certaines personnes se tournent vers le biogas, voire les cuiseurs solaires, voilà sans doute – malgré tout – une bonne nouvelle pour la planète !

Les responsables des villages mettent actuellement en place un système de carte pour les familles, pour pouvoir suivre les distributions de gaz et sans doute, faire en sorte qu’elles soient plus organisées et équitables à l’avenir.

Electricité :

Bien que dans son discours d’inauguration, le nouveau Premier Ministre ait prévenu la population qu’elle allait vivre les 2 mois les plus difficiles de son histoire, avec des coupures d’électricité pouvant aller jusqu’à 15 heures par jour, il n’en est rien actuellement.

A l’heure où je vous écris, il n’y a pas de coupure prévue dans notre village aujourd’hui, et seulement 2 heures demain. Il parait important de rétablir la vérité concernant les coupures d’électricité, qui peuvent être une source d’inquiétude majeure pour des voyageurs habitués dans leurs pays respectifs à la provision d’électricité H24.

Il faut savoir que chaque lieu appartient à un groupe, dénommé par une lettre de A à Z. La liste pour savoir dans quel groupe se trouvent les différents lieux se trouve ici (pages 4 et suivantes): https://www.pucsl.gov.lk/wp-content/uploads/2022/04/Demand-Managmet-Schedule-25_26_27-April-2022.pdf

Les horaires de coupure d’électricité sont indiqués sur le site officiel du Ceylon Electricity Board, en général la veille pour le lendemain, mais parfois plus à l’avance. Le site fonctionne mais peut être difficile d’accès à certaines heures de la journée, s’il y a trop de visiteurs au même moment. En voici le lien : https://cebcare.ceb.lk/Incognito/DemandMgmtSchedule

Je vous invite cordialement à le visiter de temps à autre pour vous faire une idée des coupures réelles d’électricité dans le pays, plutôt que de vous fier aux propos parfois trompeurs de certains médias catastrophistes ou de personnes mal intentionnées souhaitant peindre une image plus sombre que nécessaire de la situation locale.

Même si on ne peut pas prévoir l’avenir, les personnes qui continuent à dire qu’il y a des coupures d’électricité de 10 heures par jour ne disent pas la vérité. Tout au plus 2 à 3 heures par jour et par zone, et pas tous les jours, ni systématiquement le dimanche et les jours fériés.

La pluie qui réapprovisionne en ce moment les cours d’eau dans les zones de mousson n’est sans doute pas étrangère à l’amélioration actuelle de la situation, une partie importante de l’électricité au Sri Lanka étant produite par des barrages hydro-électriques.

L’autre élément à prendre en compte est le développement de la résilience et de l’adaptation aux coupures d’électricité dont fait preuve la population. Les heures des coupures étant connues à l’avance, les habitants adaptent leurs travaux et leur rythme de vie en fonction de celles-ci.

En journée, il faut parfois préparer le repas un peu plus tôt ou plus tard qu’à l’accoutumée, et prévoir le chargement de lampes solaires pour les coupures en soirée, savoir passer plus de temps en extérieur, à l’ombre d’un arbre pour travailler en journée, ou sous les étoiles dans la petite brise nocturne avec une torche et un bon livre…. Se reconnecter avec la nature environnante n’est pas des plus désagréables, vraiment…

Connexion Internet :

Pour les endroits qui n’ont pas de générateur, les connexions par modem ne fonctionnent pas pendant les coupures d’électricité.

Les connexions 4G sont parfois inaltérées par les coupures d’électricité, surtout quand elles ne dépassent pas 2 heures. Parfois par contre, internet fonctionne très mal pendant les coupures, voire pas du tout. Une bonne occasion pour se libérer des écrans chronophages.

Médicaments :

D’après les médias locaux, des médicaments essentiels manquent dans certains hôpitaux et pharmacies. Difficile cependant de se faire une idée précise de la situation, qui évolue au jour le jour, en fonction des approvisionnements et des besoins de la population.

Les pharmacies ne sont pas vides, mais certains médicaments peuvent effectivement être difficiles à trouver ou en rupture de stock, de façon imprévisible pour les patients.

Les autorités travaillent sur le sujet, et le Sri Lanka commence à recevoir des dons de médicaments de différents pays étrangers.

Denrées alimentaires :

Tout d’abord il faut bien préciser que les magasins ne sont pas vides. Les photos qui ont circulé sur Internet montrant des queues devant des enseignes « sathosa » ont, à mon avis, donné une image mensongère de la situation. Les magasins « sathosa » sont des magasins gouvernementaux qui pratiquent des prix inférieurs par rapport au secteur privé. Il est donc logique, en situation de crise, que des familles aux revenus modestes puissent choisir de s’y approvisionner, et comme il y en a très peu sur le territoire, il peut y avoir de longues queues et des pénuries dans ces magasins aux ressources limitées.  

Pour le reste, les magasins sont achalandés de produits locaux comme à leur habitude, mais avec des prix plus élevés que par le passé.

Le problème actuel n’est donc pas qu’il n’y aurait pas de nourriture au Sri Lanka, mais que les prix auxquels elle est vendue la rend inaccessible à un nombre grandissant de familles, impactées par la crise, sans revenus stables, ou avec des salaires qui n’ont pas augmenté alors que l’inflation gonfle toujours davantage le coût de la vie.

Concernant les produits alimentaires provenant de l’étranger, ils peuvent ne plus être importés si considérés comme non essentiels, le pays ayant à se concentrer sur la provision des biens et services essentiels.

Le lait en poudre, dont une grande partie était par le passé importée de Nouvelle Zélande, est le grand absent des rayons des supermarchés depuis de longs mois. Si cela pose problème pour les familles n’ayant pas de réfrigérateur, habituées à préparer le thé avec du lait en poudre, on trouve néanmoins du lait pasteurisé liquide local sans trop de difficultés.

Autres biens de consommation :

Suivant la situation économique, des restrictions d’importation ont été mises en place pour ce qui est considéré comme non essentiel.

Je n’ai pas suivi de près la situation actuelle des interdictions d’importation, mais ceci peut concerner les voitures, certains appareils électriques, parfois du textile, etc.

Concernant la sécurité et les manifestations:

Les manifestations qui durent depuis début Avril 2022 sont pacifistes, on y trouve beaucoup de jeunes, mais aussi des personnes de tout âge, enfants comme personnes âgées, unies dans leurs revendications.

Pour avoir visité le site « Gotagogama » lors d’un passage à Colombo, et suivi l’actualité des manifestations régulièrement sur les réseaux sociaux, j’ai noté l’absence d’insécurité et l’aspect paisible et créatif des manifestations.

Avec ses stands de distribution d’eau, ses bienfaiteurs qui viennent spontanément distribuer de la nourriture « pour être sûrs que les manifestants qui nous représentent soient bien nourris », sa librairie, ses boîtes à idées, ses artistes en tous genres, son parlement du peuple, sa scène où discours et évènements culturels se succèdent, ses tentes abritant, aux pieds d’un hôtel de luxe, les manifestants séjournant sur place, etc. le site de « Gotagogama » semble très organisé, soutenu par la population, et a plus des airs de mini « Fête de l’Humanité » que de lieu dangereux et violent.

Il est également touchant et réconfortant de voir des personnes des différentes communautés manifester ensemble, dans un pays qui a traversé tant de tensions interethniques et interreligieuses.

Il semble, au moins parmi les manifestants, que la lutte entreprise resserre les liens entre les différentes communautés, les réseaux sociaux regorgent d’exemples d’entraide et de fraternité entre des personnes de différentes religions, et de propos disant « Ne laissons plus jamais des politiciens nous diviser pour mieux régner, nous sommes tous Sri Lankais ».

Exception à la règle, la seule vague de violence à noter depuis le début des manifestations, le 9 Mai 2022, a été provoquée par les supporters de Mahinda Rajapakse, après leur réunion avec lui le jour de sa démission. D’après la presse locale, ces supporters ont attaqué 2 sites de manifestations et blessé de nombreuses personnes, détruisant une partie du campement, ce qui a provoqué en retour une série d’incendies dans le pays des biens appartenant à des personnes soutenant l’agression ou vues comme telles par la population. Le couvre-feu a été déclaré pour calmer la situation et progressivement levé, d’abord partiellement puis complètement.

Pour les voyageurs, il n’y a à priori pas d’animosité à craindre, ni de dangerosité, la population locale ne s’en étant jamais prise à des personnes étrangères, qui n’ont en aucun cas été la cible d’une partie en conflit, même pendant les longues années de guerre civile. Un voyageur est un invité et on en prend soin, on ne le met pas en danger.

Bien que l’expérience puisse être intéressante pour les plus aventuriers d’observer une manifestation, le bon sens recommande évidemment en règle générale et comme partout ailleurs que vous vous teniez à l’écart de celles-ci.

En résumé

Vous êtes en vacances, dans un pays dont plusieurs millions d’habitants sont employés dans le secteur du tourisme, et dans lequel vous n’avez pas à craindre pour votre sécurité personnelle par rapport aux troubles économiques et politiques actuels.

Il faut juste vous attendre à ce que vos hôtes soient encore plus aux petits soins que d’habitude, reconnaissants que vous veniez au Sri Lanka malgré la mauvaise presse qu’a le pays actuellement dans certains médias, et plus disponibles pour s’occuper de vous car moins de voyageurs sont actuellement présents.

Donc, faut-il venir maintenant au Sri Lanka ou pas ?

C’est comme dit précédemment, la décision de chacun, de savoir si des vacances au Sri Lanka lui semblent possibles ou souhaitables dans le contexte actuel.

Quand des internautes posent la question sur les réseaux sociaux, l’immense majorité des réponses des voyageurs étant sur place sont positives, expliquant qu’ils ne se sentent pas en insécurité, que les pénuries sont supportables, que la population les accueille à bras ouverts, qu’il faut venir et soutenir le pays et sa population.

On voit aussi quelques commentaires de personnes ne supportant pas les coupures d’électricité et le contexte actuel et décourageant d’autres voyageurs de se déplacer au Sri Lanka.

Mon conseil serait le suivant :

Si vous pouvez avec nous supporter les pénuries sans que cela vous frustre et vous gâche votre voyage, alors venez. 

Si vous pensez que cela est trop difficile pour vous (coupures d’électricité et du coup absence de réseau internet à certains moments, parfois difficultés à trouver de l’essence, certains produits alimentaires et gaz non disponibles), alors il vaut mieux reporter. 

Les maîtres mots pour le voyage actuellement sont la résilience et la flexibilité. 

Peut-on travailler en ligne au Sri Lanka actuellement?

Si vous êtes Nomade digital, avec l’obligation de travailler en ligne à certaines heures sans flexibilité de votre employeur sur les horaires, alors il faut vous loger uniquement dans des logements ayant des générateurs (bien que parfois le diesel pour les générateurs puisse être difficile à trouver), ou reporter votre voyage pour ne pas mettre en péril votre emploi si votre accès à internet se trouvait être insuffisant pour vos besoins professionnels.

Si vous devez travailler en ligne mais pouvez adapter vos horaires en fonction des coupures d’électricité, alors il devrait être jouable de maintenir votre séjour au Sri Lanka.

Pour les autres voyageurs, la faiblesse d’internet à certaines heures est une excellente motivation à la déconnexion digitale et la reconnexion avec votre entourage et la nature si belle tout autour.

Quelques conseils si vous décidez de venir :

Emmenez les médicaments dont vous avez besoin :

Même si je déconseille d’habitude d’emmener une grosse trousse à pharmacie pour un séjour au Sri Lanka, les pénuries actuelles en certains médicaments étant difficiles à prévoir, je vous invite à venir en ce moment avec vos médicaments vous permettant de soigner les petits bobos et symptômes légers du quotidien, afin d’être autonomes sur les problèmes médicaux bénins pouvant être réglés sans avis médical.

Pensez également, si vous avec un traitement journalier pour une maladie chronique, à emmener un peu plus de comprimés que la quantité dont vous avez besoin pendant votre séjour, si vous vous décidiez à rester plus longtemps ou si une partie de votre traitement était endommagée ou perdue pendant votre séjour.

Si vous souhaitez laisser vos médicaments communs au Sri Lanka quand vous quittez le pays, assurez-vous que les notices d’utilisation soient présentes et en anglais, et que la personne à qui vous les confiez les connaisse et puisse en faire bon usage. Les médicaments très spécifiques seront plus utiles si vous les ramenez chez vous.

N’oubliez pas votre torche :

Pour les coupures d’électricité qui peuvent se produire en début de soirée alors que la nuit est tombée, je vous conseille de venir avec une ou des lampes rechargeables, voire solaires. Cela vous permettra de ne pas être sans lumière si vous séjournez dans des lieux qui n’ont pas de générateur.

Vous pouvez également laisser les lampes apportées à vos hôtes en fin de séjour, cela peut être un super cadeau pour des familles qui, faute de moyens financiers pour s’acheter des lampes solaires efficaces, doivent faire la queue dans les stations essence pour acheter du kérosène pour s’éclairer.

Soyez autonomes pour internet :

Si votre smartphone est « débloqué », ce qui signifie qu’il peut accepter une carte sim autre que celle de votre opérateur actuel, n’hésitez surtout pas à vous procurer une carte sim locale, avec un forfait internet en fonction de vos besoins, pour vous permettre d’avoir la 4G dans vos déplacements et de pallier à l’absence de connexion pendant certaines coupures d’électricité.

C’est une solution pratique et économique pour avoir votre propre connexion, sans dépendre uniquement de la Wifi des hôtels qui peut vous jouer des tours quand il n’y a pas d’électricité.

Toutes les compagnies de télécommunication ont différents forfaits adaptés à votre consommation. A titre d’exemple, Airtel propose des packages 30 jours, avec les réseaux sociaux illimités, et 1GB data par jour, plus la gratuité des appels sur son réseau et 300 mn pour les autres réseaux, pour la modique somme de 625 LKR actuellement. Plus d’infos sur les différentes offres sur cette page : https://recharge.airtel.lk/. A noter que les autres opérateurs (Dialog, Mobitel, etc.) proposent eux aussi des forfaits adaptés à différents besoins.

Adaptez votre itinéraire :

Vous aviez peut-être prévu de visiter un grand nombre de lieux, et de passer seulement 1 ou 2 nuits par étape. Les déplacements étant plus compliqués au vu des pénuries d’essence actuelles, je vous conseille de privilégier moins d’étapes et de rester plus longtemps dans chaque lieu de séjour.

Les balades à vélo, la marche à pied, le déplacement en tuktuk local, sont autant d’alternatives pour vous assurer un séjour plus lent, plus relax, tout en vous permettant de découvrir le pays plus en profondeur, de rencontrer ses habitants de manière plus authentique et de partager leur style de vie plus simple.

Soyez accompagnés dans votre voyage :

Pour vos déplacements d’une étape à l’autre, préférez un véhicule avec chauffeur par rapport à une location de véhicule sans chauffeur.

Outre le fait que cela est généralement plus sûr (conduire soi-même sur les routes Sri Lankaises n’est pas recommandé), avoir un chauffeur présente l’avantage de ne pas avoir à gérer vous-mêmes l’approvisionnement en essence/diesel, ce qui peut être une source de stress et une perte de temps importante actuellement.

Votre chauffeur guide, mieux connecté que vous avec différentes stations-service et ses collègues chauffeurs-guides, aura moins de difficulté à faire le plein que vous, et pourra le faire pendant que vous vous reposez ou êtes en activité. De plus, écouter les infos locales lui permettra d’anticiper les éventuels soucis d’approvisionnement.

Cela va sans dire que cela crée également du travail pour une personne locale, ce qui est le réel besoin du moment, tout en ajoutant aux lieux que vous souhaitez visiter, la connaissance de votre chauffeur pour vous faire découvrir ses petits endroits favoris.

Faites confiance à une agence locale :

Evidemment, qui dit prestation d’agence locale dit probablement budget supérieur par rapport à l’organisation personnelle de vos vacances, mais si vous en avez les moyens, je vous encourage à faire appel à une agence locale pour organiser votre voyage.

Ceci présente l’avantage de vous décharger de l’organisation pratique des vacances, tout en vous proposant un itinéraire personnalisé, en fonction des vos souhaits (lieux de séjour, type de logement, activités) mais aussi, après entretien téléphonique pour faire votre connaissance, la proposition de lieux et activités que vous n’auriez pas trouvé par vous-mêmes, par exemple des écolodges loin des sentiers battus, des expériences uniques d’immersion nature, des lieux de méditation, des temps forts de partage avec la population locale. 

Lire les forums et groupes de préparation au voyage aide certes à concevoir un voyage, mais ceci est extrêmement chronophage et n’égale pas forcément l’expertise d’une agence locale spécialisée dans les voyages sur mesure hors des sentiers battus.  

Accessoirement, voyager avec une agence locale vous décharge également de devoir garder un œil sur la presse et la situation locale. L’agence s’en occupe, avec votre chauffeur guide, pour que votre voyage s’effectue en toute sécurité malgré les difficultés actuelles et que vous profitiez pleinement de vos vacances pendant que nous nous occupons de la logistique.

Prenez vous un grand bol de Nature :

Même si le pays traverse une crise importante, la Nature est toujours aussi belle, le soleil se lève dans toute sa splendeur, les grillons continuent de chanter sous la lune… nous vous invitons donc à privilégier un grand bol de Nature, loin des villes, près de la mer, dans les forêts, dans les montagnes et plantations de thé, à la campagne, etc., où vous pourrez vous ressourcer dans un cadre paisible et accueillant.

Partez avec le bon état d’esprit :

Vous savez que le Sri Lanka traverse une crise économique importante. Vous êtes donc conscient de l’inconfort possible de certaines situations, comme de trouver des petits restaurants fermés faute de gaz certains jours, ou de devoir faire la queue à la pompe à essence, ou encore de ne pas avoir systématiquement la climatisation ou internet durant les coupures d’électricité.

Ceci dit, cela se gère au jour le jour, en adaptant les activités à la situation quotidienne, comme a appris à le faire la population locale depuis plusieurs mois.

Le pays ayant traversé des crises importantes par le passé, guerre civile, tsunami, cyclone, attentats, inondations récurrentes, pour ne pas les nommer, la population a acquis une grande résilience, et pourra certainement vous inspirer par le calme, l’entraide et le sourire qui accompagnent la vie au quotidien quand elle devient un peu chaotique.

Patience et flexibilité sont les qualités nécessaires à emmener dans vos bagages, et une petite pincée d’esprit d’aventure. Il n’y a pas de gaz… cuisinons au feu de bois… Pas de produits alimentaires importés disponibles… découvrez la savoureuse cuisine Sri Lankaise… Une coupure d’électricité à la nuit tombée, profitez-en pour vous allonger à l’extérieur et observer les étoiles ou réfléchir en famille aux privilèges dans votre pays d’origine d’avoir toutes ces commodités en permanence.

Soyez compréhensifs et généreux :

Le pays ayant souffert comme le reste du monde d’un arrêt prolongé de son activité économique pendant la pandémie de Covid-19, beaucoup de familles ont perdu leur source de revenus, et encore actuellement, avec l’augmentation notable du coût de la vie, la majorité de la population est davantage dans la préoccupation quotidienne d’assurer ses besoins fondamentaux que dans la recherche de biens superflus.

Merci de garder ceci à l’esprit quand vous faites appel à des prestataires de services pendant votre voyage. Pour vous donner un exemple, nous avions pensé, avant le Covid, acheter des vélos neufs pour nos excursions pour remplacer ceux achetés en 2015, pour le confort de nos voyageurs. Finalement, au vu de la situation économique actuelle et de la flambée des prix (coût d’un vélo neuf multiplié par 3 depuis 2015), nous avons décidé de continuer à utiliser les mêmes vélos, et de réparer ce qui doit l’être.

N’hésitez pas à être généreux dans les pourboires laissés aux familles et personnels qui interagissent avec vous au quotidien pendant votre voyage. La préoccupation habituelle et compréhensible de certains voyageurs de ne pas vouloir « donner trop », pour éviter que la population ne s’habitue à cela, ne devrait pas être présente dans vos esprits actuellement.

Sachez que tout pourboire important peut réellement aider dans ces conditions où les familles ont du mal à joindre les deux bouts, peuvent être amenées à retarder des dépenses nécessaires mais onéreuses (soins dentaires, lunettes, etc.), peuvent avoir des prêts à rembourser ou des objets de valeur mis au mont de piété à récupérer.

Apprenez de ces challenges :

Un voyage au Sri Lanka actuellement est définitivement une invitation à la simplicité, à retrouver les petits bonheurs simples de la vie, à se reconnecter plus intimement avec la Nature et les êtres vivants qui nous entourent.

Car si le confort est plus limité qu’à l’ordinaire en raison des pénuries, la Nature, la biodiversité, la population souriante sont toujours présentes, plus que jamais.

Alors que nul n’est malheureusement à l’abri, dans le monde actuel, de difficultés liées aux catastrophes naturelles qui sont légion, à la guerre qui fait rage dans bien trop de pays, aux crises économiques qui menacent l’ensemble des économies nationales… un voyage au Sri Lanka est aussi une opportunité pour apprendre d’une population qui a traversé des crises multiples mais est toujours debout et accueillante, comment faire face ensemble aux accidents de la vie.

L’interdépendance plutôt que l’individualisme est une belle leçon d’Humanité qui se manifeste au quotidien dans la vie des familles. Par exemple lors des enterrements où les proches et les voisins vont soutenir et être présents auprès d’une famille endeuillée pendant 1 mois complet, se cotisant pour cuisiner pour toutes les personnes qui resteront le soir et la nuit avec la famille jusqu’à ce que la douleur du deuil s’amenuise.

Sans vouloir idéaliser la population Sri Lankaise, sa propension naturelle à aider les autres, tant décrite par les voyageurs, est sans doute une des raisons qui lui a permis de traverser le chaos de la guerre et des différentes catastrophes qui sont survenues au fil du temps. Il y a beaucoup à apprendre de cela.

Sachez que la population Sri Lankaise est en majorité croyante, pratiquante, comme l’attestent les processions chrétiennes, les femmes hindoues cueillant des fleurs au petit matin pour leurs rituels, les magasins musulmans qui ferment à l’heure de la prière, les petites lampes à huile allumées devant les statues de Bouddha au coucher du soleil et les chants enjoués qui s’échappent des églises évangélistes.

C’est donc une population qui prie, quelque soit sa religion, et croit en l’au-delà, quelque forme que cet au-delà puisse prendre. Une population qui fait confiance à un – ou des – Créateur(s), prie et remercie, fait preuve de patience dans l’adversité et de gratitude dans les temps heureux.

Sans doute y-a-t-il également ici matière à réflexion pour des sociétés plus matérialistes qui montrent actuellement leurs limites.

En conclusion…

En résumé, si vous êtes partants pour de belles rencontres humaines, si vous vous réjouissez à l’idée de passer du temps en immersion dans la Nature, si vous pouvez exercer une belle patience dans les difficultés à prévoir, si vous venez avec l’esprit ouvert et une volonté de transformer les moments inconfortables en matière à réflexion, si vous êtes prêts à partager, apprendre, donner et recevoir, développer votre gratitude et découvrir d’autres conceptions de la vie, alors n’hésitez plus… on vous attend !

Bienvenue au Sri Lanka!

Sandrine Debruyne

Sandrine Debruyne est française, vit au Sri Lanka depuis 2009 et a créé en 2013 avec 2 amis Sri Lankais l’agence de voyage « East N’ West on Board », une petite agence « boutique », spécialisée dans la création sur mesure de voyages hors des sentiers battus, respectueux de la nature et des communautés qui y vivent, à la rencontre des habitants.

En dehors des voyages tout autour du Sri Lanka, l’agence organise également à Batticaloa, sur la côte Est du Sri Lanka où elle est installée, des excursions à vélo ou en tuktuk, pour donner aux voyageurs la possibilité de passer du temps avec des familles locales, désireuses de partager leurs savoirs et cultures, tout en recevant un revenu complémentaire.
Des chambres chez l’habitant et expériences de camping en zone rurale
complètent l’offre immersive de l’agence, pour des voyages qui privilégient la lenteur, la douceur de vivre, le sens et l’humain plutôt que la vitesse,
l’exhaustivité et les bucket lists, pour le plus grand bonheur de ses
voyageurs. 

Pour préparer votre voyage au Sri Lanka, voici un descriptif pas à pas des démarches nécessaires pour souscrire l’assurance COVID obligatoire et quelques conseils en prime!

Vous vous apprêtez à voyager au Sri Lanka, et les démarches qu’il faut faire avant l’arrivée dans notre petite île paradisiaque vous semblent insurmontables ? Alors pas de panique, on est là pour vous faciliter la tâche… suivez le guide !

Il y a quelques démarches importantes à faire pour pouvoir voyager au Sri Lanka, elles feront l’objet d’un autre post. Aujourd’hui, on se concentre sur l’une d’entre elles, l’assurance locale obligatoire Covid.

1. Qu’est-ce que c’est ?

Il s’agit d’une assurance locale, gérée par une compagnie d’assurances Sri Lankaise, appelée People’s Insurance, qu’il est actuellement obligatoire de souscrire pour voyager au Sri Lanka. D’abord obligatoire, puis devenue facultative, elle est de nouveau obligatoire depuis le 1^er janvier 2022 pour tous les voyageurs, y compris les enfants, et ce quel que soit leur statut vaccinal.

Elle coûte 12 USD par personne pour 30 jours, et est valide à partir du moment où vous entrez sur le territoire Sri Lankais. Elle est renouvelable pour 6 USD par mois pour les personnes restant plus de 30 jours au Sri Lanka.

2. Comment la souscrire ?

Dans l’immédiat, on la souscrit en ligne, par une procédure devenue très simple. Vous n’avez besoin ni de vos dates de voyage, ni de votre numéro de vol, on ne vous demande pas votre âge, ou votre adresse… Les seules infos dont vous aurez besoin pour remplir le formulaire de souscription sont les suivantes :

• Prénom :
• Nom :
• Adresse email :
• Numéro de passeport :
• Nationalité (à choisir dans une liste déroulante) :

Après avoir rempli cela et cliqué sur le bouton « Proceed to payment » (Procéder au paiement), vous êtes dirigés sur une page récapitulative qui vous permet de vérifier que vous n’avez pas fait d’erreur en entrant les données demandées.

Si vous avez fait une erreur, vous pouvez revenir sur la page précédente et la corriger. Sinon, cliquez de nouveau sur le bouton « Proceed to payment ». Vous êtes alors dirigés vers une page classique de paiement, ou vous pouvez choisir le paiement par carte bancaire (en haut) ou un paiement par « Unionpay SecurePay » (en bas, semble être un site chinois).

Si vous cliquez sur paiement par carte bancaire, il vous sera demandé le numéro de carte, la date d’expiration, le nom du propriétaire de la carte, et le code sécurité (les 3 chiffres au verso de la carte).

La somme prélevée est indiquée en bas, cliquez ensuite sur « Pay Now », et suivant votre dispositif de carte bancaire, on pourrait vous demander un OTP (one time password), mot de passe envoyé sur votre téléphone mobile ou par email pour vérification de la transaction. 

Entrez alors le mot de passe reçu dans la case prévue à cet effet, validez, et si tout se passe bien, vous devriez arriver sur un écran « Payment successful » (paiement réussi), avec un numéro de référence que je vous conseille de noter.

Vous recevrez ensuite par email la police d’assurance, à votre nom, avec la description en anglais de toutes les garanties couvertes. Le délai pour recevoir cette attestation peut varier selon la charge de travail des employés de l’assurance, pour nos voyageurs pour lesquels j’ai fait la demande en semaine, en journée, une heure a suffi pour recevoir la confirmation.

Et voilà, quand cela fonctionne, ce n’est pas plus difficile que cela !

Je vous invite tout de même à consulter le paragraphe plus bas sur les conseils, car même si le Sri Lanka est un petit coin de paradis, il peut y avoir des bugs dans les systèmes informatiques…

3. Que couvre l’assurance obligatoire?

Tout d’abord, il s’agit d’une assurance covid, qui ne couvre en rien les autres risques liés au voyage, elle ne vous dispense donc pas de prendre par ailleurs une assurance voyage, annulation, maladie/accident, etc. comme à votre habitude.

Elle couvre la personne déclarée positive au Covid durant son séjour au Sri Lanka, avec un plafond total de 50 000 USD de frais couverts, et des maxima de frais pris en charge pour chaque type de prestation.

Par exemple, si vous deviez être isolé(e) dans une chambre d’hôtel à l’issue d’un test positif, le maximum de remboursement auquel vous pourriez prétendre est de 15000 LKR par jour, pour une durée maximale de 21 jours.

Il faut donc bien lire dans la police envoyée par l’assurance,

• Le détail des prestations couvertes et les plafonds pour chaque prestation
• Les conditions d’application (par exemple, pouvoir prouver son statut PCR négatif à -72h du départ du pays d’origine, fourniture des preuves des dépenses engagées, etc.) 
• La démarche à suivre en cas de test PCR positif au Sri Lanka (prévenir immédiatement l’assurance, pouvoir prouver la contamination, etc.)

Attention, en cas de test positif, vous devrez avancer tous les frais, et vous n’avez, d’après la police d’assurance, que 21 jours après votre contamination (date de votre test PCR positif) pour fournir la documentation nécessaire aux remboursements demandés.

4. Cette assurance est-elle suffisante ?

Si vous souhaitez être remboursés en intégralité des frais engagés en cas de positivité au Covid, je dirais que non, elle n’est pas suffisante.

En effet, l’assurance obligatoire ne couvre pas nécessairement la totalité des frais engagés.

Revenons à notre exemple de si vous deviez être isolé(e) dans une chambre d’hôtel à l’issue d’un test positif, le maximum de remboursement auquel vous pourriez prétendre est de 15000 LKR par jour, pour une durée maximale de 21 jours. Hors, le prix de journée de l’hôtel de quarantaine peut être bien plus élevé… sky is the limit…

Donc je vous conseille vivement d’ajouter à cette assurance obligatoire une assurance covid personnelle souscrite dans votre pays d’origine, en vérifiant bien dans les petites lignes que le Sri Lanka fait partie des pays couverts… car il se pourrait, dans la mesure où le Sri Lanka a cette assurance obligatoire, que les autres assurances ne remboursent pas les frais liés au covid au Sri Lanka.

5. Quelle est la période de validité de l’assurance Covid obligatoire?

L’assurance est valable 30 jours à compter de votre arrivée au Sri Lanka, et est renouvelable pour 6 USD par mois pour les personnes restant plus de 30 jours au Sri Lanka.

6. Quelques conseils pour gagner du temps et de la sérénité

Pour gagner du temps, avant de démarrer la souscription, il est nécessaire que vous ayiez à portée de main :

• votre passeport (le numéro vous en sera demandé),
• votre carte bancaire pour le règlement
• votre téléphone ou boite email disponible si vos paiements par carte bancaire nécessitent l’entrée d’un OTP (one time password) envoyé soit par sms, soit par email selon les banques.

Bien que le Sri Lanka vous accueille à bras ouverts, tout n’y est pas parfait, et les démarches en ligne prennent parfois plus de temps que prévu, avec des serveurs qui peuvent vous abandonner en cours de route, des messages d’erreur inattendus, des connexions interrompues… Bref… voici mon conseil pour rester zen :

• Premièrement, avant de commencer vos démarches, faites vous un bon petit thé sri lankais, c’est-à-dire un thé de Ceylan, noir, assez fort, avec une bonne dose de lait et – au minimum – 3 cuillères de sucre (on commence la préparation au voyage de ce côté-là aussi 😊)…
• Deuxièmement, indiquez vos informations sans caractères spéciaux. Oubliez les accents, les cédilles, le serveur ne les reconnait pas et met des points d’interrogation à la place. Vous pouvez indiquer vos nom et prénom en majuscules si cela vous parait plus convenable ou si le petit c de Françoise se sent tout timide sans sa cédille.
• Troisièmement, revérifiez bien que vous n’ayez pas fait d’erreur avant de procéder au paiement. En particulier pour l’email, c’est là que va vous être envoyée votre police d’assurance, si votre email comporte une erreur, vous ne la recevrez pas.
• Enfin, et c’est sans doute le conseil le plus important, pour éviter les soucis au cas où le serveur déciderait de prendre une pause thé en cours de route et que vous n’arriviez pas, malgré plusieurs tentatives, à souscrire l’assurance en ligne, prenez des copies d’écran de toutes les étapes. Un petit paragraphe spécial s’impose sur ce conseil particulier.

7. Focus sur les captures d’écran

Pour avoir lu sur les réseaux sociaux de nombreux messages de futurs voyageurs paniqués pendant la préparation de leur voyage, impuissants face à un serveur qui ne fonctionne pas, un paiement impossible, etc. je vous conseille de procéder de la sorte pour toutes les démarches nécessaires (ETA, Assurance Covid, déclaration de santé, voire plus si affinités)

• Faites de préférence vos démarches en ligne sur un ordinateur. Cela augmentera la qualité des captures d’écran pour une impression éventuelle.
• Avant de commencer une démarche en ligne, ouvrez un fichier word sur votre ordinateur pour pouvoir y coller toutes vos captures d’écran facilement.
• Commencez à remplir les documents en ligne, et avant chaque validation de page, qui vous emmènera vers la page suivante, faites une capture d’écran et allez la copier-coller dans votre fichier word.
• Si vous vous retrouvez bloqués à une étape en cours de route, réessayez, la persévérance et la patience paient généralement.
• Si votre paiement ne fonctionne pas, essayez avec une autre carte bancaire si possible, ou changez de navigateur.
• Si après plusieurs tentatives, vous ne réussissez pas à aller au bout de la démarche et/ou que vous ne recevez pas au final l’attestation prouvant que vous êtes assurés, imprimez les captures d’écran avant de vous rendre à l’aéroport, pour pouvoir présenter au personnel d’enregistrement la preuve que vous avez essayé et échoué dans les démarches.

De manière générale, je vous dirais d’imprimer tous vos documents de voyage. Et ceci alors que nous sommes une agence de voyage respectueuse de l’environnement et donc souhaitant limiter au maximum l’impression, mais à situation exceptionnelle, mesures exceptionnelles.

En effet, devant la complexité de voyager en temps de covid, il vous faut mettre toutes les chances de votre côté pour ne pas risquer d’être refusés à l’embarquement.

Imaginez par exemple que votre smartphone, qui vous a certainement déjà prouvé son sens de l’humour vache dans les moments critiques, ne fonctionne pas au moment de présenter les preuves numériques de votre vaccination, assurance, etc. Vous voilà en super stress pour essayer de convaincre le personnel au sol que vous avez bien fait les démarches nécessaires pour visiter le Sri Lanka. Conflit assuré face à un employé qui se doit de vérifier que vous avez tous les documents indispensables et n’est pas en mesure de vous enregistrer sans cela.

Bref, mettez toutes les chances de votre côté pour vous préparer à ce beau voyage…

Imprimez donc tous vos documents, et si cela vous donne de la culpabilité, passez donc nous voir à Batticaloa, on a plein de graines à planter dans notre joli jardin pour compenser l’usage de papier perdu dans ces démarches 😉

8. En conclusion…

N’hésitez pas à revisiter cette page où nous publierons de temps à autre d’autres informations pour vous préparer au voyage.

Bon… si vous êtes prêts maintenant, je vous propose de commencer les démarches. Voici le lien pour souscrire votre assurance covid, une des clés pour vous ouvrir la porte d’un pays merveilleux, pour un voyage que nous vous souhaitons magnifique et plein de belles rencontres et découvertes.

Bienvenue au Sri Lanka !

N’oubliez pas la tasse de thé au lait avec plein, que dis-je… trop ! de sucre avant de commencer…

L’assurance, c’est par ici ! https://portal.pionline.lk/covidinsurance/

A très bientôt au Sri Lanka ! N’hésitez pas à nous demander de l’aide pour la préparation de votre voyage…

Sandrine Debruyne

Sandrine Debruyne est française, vit au Sri Lanka depuis 2009 et a créé en 2013 avec 2 amis Sri Lankais l’agence de voyage « East N’ West on Board », une petite agence « boutique », spécialisée dans la création sur mesure de voyages hors des sentiers battus, respectueux de la nature et des communautés qui y vivent, à la rencontre des habitants.

En dehors des voyages tout autour du Sri Lanka, l’agence organise également à Batticaloa, sur la côte Est du Sri Lanka où elle est installée, des excursions à vélo ou en tuktuk, pour donner aux voyageurs la possibilité de passer du temps avec des familles locales, désireuses de partager leurs savoirs et cultures, tout en recevant un revenu complémentaire. Des chambres chez l’habitant et expériences de camping en zone rurale complètent l’offre immersive de l’agence, pour des voyages qui privilégient la lenteur, la douceur de vivre, le sens et l’humain plutôt que la vitesse, l’exhaustivité et les bucket lists, pour le plus grand bonheur de ses voyageurs.